12 Mai 2011

Le chant du cygne pour GRR

Après mûre réflexion, la décision est tombée.  Pour diverses raisons, nous avons décidé de mettre un terme à notre projet d’établir à nouveau un centre de tri visant à traiter les matières résiduelles de nos clients, suite à l’incendie du 16 avril 2008.

 Une série de facteurs concourent à cette décision.  Entre autres, la décision de la société Valoris d’établir un centre de tri intégrant les matériaux visés par notre projet et les activités extrêmement compétitives que mènent Conteneurs Rock-Forest sur le marché, nous incitent à renoncer au redémarrage.  Pour une première fois, les risques économiques auront raison de notre vision…

 Or, comme nos activités de transport et notre stratégie d’entreprise sont intimement liées à ce projet, nous avons eu à statuer sur l’avenir de ces dernières.  Nous avons donc cédé ces activités à une entreprise de la région, mettant définitivement fin à ce qui aura été une épopée des plus intéressante.

 Il faut se rappeler qu’à nos débuts, la récupération en entreprise était plutôt marginale.  Après plusieurs années à implanter des solutions dédiées pour les organisations, la création du centre de tri, l’un des premiers au Québec, venait confirmer l’avance de notre entreprise, mais surtout marquait un tournant pour la région.  Les résultats, notamment pour le secteur de la construction, ne mentent pas!

 Ceci aura été notre plus grande fierté : si la région est aussi performante à gérer ses matières résiduelles pour les secteurs commerciaux, industriels et sur les chantiers, c’est en partie grâce à notre audace et notre sens de l’innovation.  Avant tout autre intervenant, Gestion Ressources Richer y était impliqué.  Il est à présent temps de laisser la place à d’autres qui sauront poursuivre cet objectif…

 Je termine simplement en remerciant sincèrement tous ceux qui nous ont appuyés pour faire de cette aventure un succès.  Clients et employés, au premier chef, partenaires commerciaux et gouvernementaux, vous avez toute ma reconnaissance.  Grâce à vous, nous avons ensemble, à mon humble avis, influencé le cours des événements et la manière de traiter les matières résiduelles en Estrie.

15 mars 2011

Le Québec s’attaque à ses déchets

Loin d’avoir passé au travers des mesures annoncées aujourd’hui, je me fais tout de même un devoir de réagir à chaud à cette annonce.  De toute manière, pour ceux que la chose intéresse, vous trouverez tous les détails de la politique ici.  Et ma première impression?  Les choses ne seront plus jamais les mêmes…

Nous en avons rêvée.  Nous l’avons tant espérée.  La voilà.  C’est qu’un climat de morosité et de cynisme commençait à s’emparer de plusieurs d’entre nous.  Il faut bouger, oui, mais dans quelle direction, avec quelle intensité et surtout, avec quel appui?  Un début de réponse se trouve dans l’énoncé du plan d’action quinquennal.  Mais en fait, il y a bien plus.  Pour utiliser une métaphore, «on ne mange pas parce qu’on a faim, mais bien parce que ça nous fera grandir».

Comme générateur (commerces, institutions, industries ou entrepreneurs), qu’est-ce que cela changera-t-il pour vous et moi?  Et bien notre rapport aux matières résiduelles changera certainement.  Hier, le réemploi, la récupération et le recyclage étaient une option à l’élimination.  Demain, ces stratégies deviendront la seule façon envisageable de prendre en charge nos résidus.  Dans le quotidien, cela signifie que les organisations devront élaborer des interventions, s’allier à des ressources et planifier la fin de vie de tout ce qu’elles génèrent.  Le changement est majeur mais pas insurmontable.  Nous avons d’une part un peu de temps devant nous et, d’autre part, des solutions existent déjà.  Ayons l’intelligence de s’en servir adéquatement.

Et pour les organisations qui sont les experts en mise en valeur, l’interdiction d’éliminer les fibres (papier et carton), le bois et les matières organiques, accompagné des objets et matériaux soumis à la responsabilité élargie des producteurs, forcera à reconsidérer nos méthodes de gestion actuelles.  Et fort à parier que ces matières entraîneront avec elles d’autres résidus, par effet de vacuum, dans les filières ainsi créées.  Il s’agira plus de prendre le meilleur, mais de tout prendre.   Il sera de notre devoir de maintenir une communication de qualité avec nos clients pour maximiser la valeur des volumes additionnels.  Et nous devrions obtenir effectivement des volumes additionnels. 

Des orientations claires, des perspectives d’affaires et du soutien pour les réaliser.  La Politique québécoise dresse les lignes.  À nous d’agir à présent… depuis le temps qu’on en rêve!

21 février 2011

Une histoire d’amour avec Maurice cette année pour la St-Valentin…

Nous voici de retour pour une deuxième chronique portant sur notre séjour professionnel en entrepreneuriat à l’île Maurice. Depuis notre dernier récit, les rencontres se sont succédées et ont été toutes plus inspirantes les unes que les autres. En voici un bref aperçu:
 
Sous le charme d’une rencontre inattendue
Mercredi dernier, nous avons eu le privilège de rencontrer une des pionnières de l’entrepreneuriat féminin à Maurice, madame Aline Wong, fondatrice de l’entreprise L’Inattendu et designer de la ligne de vêtements L’In. Cette femme au charisme incroyable nous a partagé non seulement les points culminants de son parcours entrepreneurial (elle a débuté chez elle avec une machine à coudre et en étant son propre mannequin et emploie aujourd’hui plus de 120 personnes), mais nous a aussi charmées avec sa perception de l’entrepreneuriat qui, pour elle, est le moyen par excellence de donner un équilibre à sa vie (et lui permettre de concilier travail, famille et de pratiquer ses passion pour le golf et la plongée). Nul besoin de vous dire que nous avons magasiné un brin pour pouvoir garder avec nous un beau souvenir de cette rencontre.

Le Club Rotary
A notre retour, après une virée en autobus de trois heures dans le trafic (ouf!), nous avons également eu la chance de souper avec certains membres de la commission action professionnelle du Club Rotary qui tenaient une réunion dans le but de planifier les activités entourant la Semaine de l’entrepreneuriat qui aura lieu en mars prochain à Maurice. Ces derniers ont aussi le projet de créer une bande dessinée entrepreneuriale à l’intention des jeunes des écoles primaires de l’île Maurice. Bonne idée!
 
Cette passion d’entreprendre qui nous rassemble
Jeudi dernier, nous avons rencontré le responsable du dossier entrepreneuriat du ministère de la Jeunesse et des Sports. Il était étonnant de constater à quel point nous partagions une vision commune de l’entrepreneuriat jeunesse et qu’une belle collaboration pourrait naître entre le Québec et ce ministère. En après-midi, nous avons eu le grand bonheur de visiter l’école Richelieu dont les élèves ont jadis cultivé un magnifique jardin de fruits et légumes. Faute de moyens, le projet de jardin n’a pu se poursuivre, mais il est fort à parier que d’autres projets verront le jour dans cette école. Puis vendredi, nous avons terminé la semaine par une rencontre passionnante avec la présidente du National Women Entrepreneur Council et nous avons accompagné les étudiants de l’IFE dans la visite de l’entreprise de verrerie Mauritius Glass Gallery dont les produits de verre (coupes, lampes, mobiles et souvenirs) rayonnent partout à travers Maurice. 
 
PA-RA-DI-SI-A-QUE!
C’est ce de cette façon qu’on nous a présenté l’île Maurice dans notre guide touristique, et, après une semaine de séjour, nous pouvons vous affirmer que le qualificatif est tout à fait approprié. Les paysages sont à couper le souffle, mais ce qui nous séduit plus que tout, c’est l’incroyable gentillesse et la générosité sans borne des gens de l’île. Depuis le début de notre aventure, les Mauriciens sont notre plus beau coup de cœur!
 
À bientôt pour une autre chronique entrepreneuriale en direct de l’île Maurice.

Joëlle Bouchard, Noémi Lamoureux-Lalonde et Andréanne DuBois

16 février 2011

L’esprit d’entreprendre, ici et ailleurs

Île Maurice, l’aventure entrepreneuriale commence…
 
Le Québec s’est donné le défi de développer une culture entrepreneuriale forte pour permettre aux jeunes d’oser transformer leurs rêves en projets et ainsi devenir des citoyens plus engagés, des employés novateurs et, s’ils le désirent, des entrepreneurs accomplis. Dans le but de bonifier leurs pratiques et d’échanger leurs expertises, deux agentes de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse du Carrefour jeunesse-emploi de Sherbrooke et la coordonnatrice nationale Valoris du Concours québécois en entrepreneuriat se sont rendues à l’île Maurice pour réaliser un séjour professionnel en entrepreneuriat, un projet principalement soutenu par l’Office Québec-Monde pour la Jeunesse et dont Gestion Ressources Richer est un fier partenaire.
 
Pourquoi l’île Maurice?
Les trois québécoises sont accueillies par l’Institut de la Francophonie pour l’Entrepreneuriat (IFE), une organisation qui a pour mission de développer la culture entrepreneuriale dans la Francophonie, particulièrement dans les pays du Sud. Elle se situe précisément à l’île Maurice puisqu’il s’agit d’un vivier entrepreneurial exceptionnel permettant l’observation et l’analyse de pratiques gagnantes. L’IFE a notamment mis au point l’Incubateur Virtuel de la Francophonie pour l’Entrepreneuriat (www.ivfe.auf.org), un logiciel qui vise à accompagner les futurs entrepreneurs du monde entier à travers les différentes étapes de démarrage de leur entreprise. Une découverte des plus intéressantes!
 
Les premières impressions des exploratrices
Depuis notre arrivée, nous sommes impressionnées de constater l’ampleur des initiatives entrepreneuriales réalisées par les Mauricien(ne)s. Nous avons entre autres rencontré l’Association des femmes entrepreneures de l’île, qui étaient toutes et chacune habitées par l’esprit d’entreprendre. Elles nous ont confirmé que tout est possible et que nous devons, comme citoyens et entrepreneurs, aller au-delà des barrières que nous nous imposons trop souvent. Une belle leçon à retenir et à propager au Québec!
 
A bientôt pour une autre chronique entrepreneuriale en direct de l’île Maurice.
Joëlle Bouchard, Noémi Lamoureux-Lalonde et Andréanne DuBois

1 février 2011

Écologique ! Vraiment ?

Écologique, 100 % biodégradable, sans danger pour l’environnement, sans phosphate, recyclable, non toxique. La publicité verte a littéralement explosé et l’offre de produits « verts » a augmenté de 73 % au cours de la dernière année. Mais ces produits sont-ils réellement plus écologiques?

L’organisme TerraChoice a identifié les « Sept péchés du Greenwashing » (ou péchés de mascarade écologique) :

  1. Compromis caché : On attire l’attention sur un aspect écologique en passant sous silence que certaines composantes sont nocives ou que le procédé de fabrication est polluant.
  2. Absence de preuve : Prétention «verte» sans preuve ni validation par une tierce partie.
  3. Imprécision : Allégation si vague qu’elle perd toute signification. Exemple: «100% naturel » ou «écologique».
  4. Culte de l’étiquette mensongère : On appose un logo qui s’inspire fortement de ceux émis par de véritables organismes de certification, ce qui laisse croire qu’il a été agréé par une tierce partie.
  5. Non-pertinence : On mentionne l’absence d’une substance nocive alors qu’il n’en n’a jamais contenu ou que celle-ci est interdite. Exemple: « sans CFC ».
  6. Moindre de deux maux : Allégation qui démontre le côté plus « vert » d’une catégorie de produits non-écologiques. Exemples: cigarettes biologiques, VUS économe de carburant.
  7. Affabulation ou mensonge : Une prétention carrément fausse.

Selon le rapport 2010 de TerraChoice, 95 % des 5 296 produits dits « verts » évalués au Canada et aux États-Unis commettent un ou plusieurs des sept Péchés de mascarade écologique.

On doit donc développer son sens critique et faire preuve de vigilance et de discernement. Voici quelques pistes pour mieux s’y retrouver :

  • Choisir des produits certifiés par des organismes reconnus.
  • Vérifier qui est l’organisme de certification des nouveaux logos.
  • Développer un esprit critique. Se questionner sur le cycle de vie du produit(provenance, durabilité, contenu, emballage, recyclabilité, etc.)
  • Dénoncer des publicités fausses ou trompeuses auprès du Bureau de la concurrence au 1-800-348-5358 ou par courriel à burconcurrence@bc-cb.gc.ca

 Pour plus d’information :

Par Monique Clément, B.Sc. DGE
Conseillère en environnement

18 janvier 2011

L’art qui dénonce, qui suggère, qui incite…

Voici une campagne de sensibilisation qui me plaît beaucoup!  Simple mais terriblement percutante.  Il nous faut parfois des symbôles pour réaliser l’impact de nos habitudes.  Inutile d’en dire plus…  Je vous laisse voir par vous-même.

J’ai pris connaissance de ce document par le site Novae.ca.

23 décembre 2010

Exit 2010, bienvenue 2011!

Nous interrompons notre long silence de quelques 30 jours pour vous transmettre nos vœux les plus sincères pour la période des Fêtes. Que vous ayez l’occasion, chacun à votre manière, de célébrer en compagnie des êtres qui vous sont chers…

Aussi, nous tenons à préciser que nous continuerons notre travail de recenser et diffuser les initiatives que nous croyons prometteuses pour favoriser l’environnement dans les organisations. Et nous n’oublierons pas, bien sûr, d’y inclure des chroniques d’humeur pour y ajouter un peu de piquant…

L’année 2010 n’a pas échappé à la tendance: nous sentons un grand vent de changement dans la façon d’aborder la gestion des matières résiduelles et, plus globalement, les enjeux environnementaux chez les entreprises et les institutions.  Cette conscience, qui s’active et se traduit en gestes concrets depuis environ cinq ans, risque fort d’évoluer à nouveau en 2011.  Au Québec comme ailleurs, les gouvernements se commettent, les entreprises réalisent la part de responsabilités qui leur revient et les citoyens (aussi consommateurs) deviennent de plus en plus exigeants et concernés par notre avenir collectif.  Ça promet!  Et nous serons aux premières loges pour vous en faire part.

Pour terminer, nous tenons à vous remercier sincèrement pour les commentaires que vous nous avez faits tout au cours de l’année, soit sur le blog, sur les médias sociaux ou même en personne. C’est pour notre plus grand bonheur.  Et je lance l’invitation: si vous aimeriez voir un sujet apparaître dans nos pages, n’hésitez surtout pas à nous en faire part. On aime les défis!

Alors, pour vous comme pour nous, une année remplie de projets, de succès et de plaisir à les réaliser…

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30 novembre 2010

Et cinq ans après, toujours aussi vert?

Il y a cinq ans, l’Université de Montréal marquait le pas en s’engageant dans une démarche d’accréditation LEED pour le Pavillon Lassonde à Montréal. Voici un reportage sur les éléments-clés de la conception de ce bâtiment qui a ouvert la voie.

Ce document donne toutefois peu de renseignement sur les performances obtenues, chose qui aurait été utile pour nous… Vous y trouverez néanmoins quelques concepts intéressants.

Je tiens à lever mon chapeau à l’Université de Montréal qui a assumé son leadership en la matière et qui a intégré à sa mission un volet environnemental fort. Aujourd’hui, plusieurs universités québécoises s’engagent et travaillent à obtenir une telle accréditation pour leurs projets d’infrastructure.

25 novembre 2010

10 priorités pour bâtir vert

Petite découverte que j’ai faite  cette semaine…  Je vous la partage comme il s’agit, selon moi, d’une réflexion intéressante lorsque nous abordons la notion de bâtiment vert.

Je vous transmets une traduction libre et approximative.  Excusez à l’avance les petits écarts…  Le contenu provient de la section blog du site BuildingGreen.com .  Il est écrit par Alex Wilson de la firme Building Green, Inc.  Vous trouverez les détails et les explications de chacune des priorités énoncées en cliquant sur les liens inclus dans le texte.

Voici donc les priorités émises par M. Wilson:

#1. Réduisez l’utilisation de l’énergie
#2. Réduisez l’utilisation d’eau
#3. Assurez-vous de créer un environnement intérieur sain
#4. Réduisez la nécessité des déplacements (motorisés)
#5. Construisez plus petit et optimisez l’usage des ressources
#6. Assurez-vous de la pérennité des bâtiments existants et des usages prévisibles
#7. Protégez et restaurez le site d’implantation
#8. Privilégiez des produits « verts »
#9. Créez des bâtiments adaptés et adaptables aux conditions et changements climatiques
#10. Rendez l’utilisation de l’édifice aisée

Bonne lecture et n’hésitez pas à réagir ici!

22 novembre 2010

RECYC-QUÉBEC disparaît !

Recyc-Québec célébrait cette année ses 20 ans d'existence. Son rôle sera-t-il repris et assumé par le MDDEP?

Après 20 ans d’existence, la Société québécoise de récupération et recyclage sera abolit le 1er avril 2011. Ses activités seront transférées au ministère du Développement durable de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) et les surplus accumulés de 40 M$ seront versés au Fonds vert. Tous les revenus et sommes perçus par RECYC-QUÉBEC seront également transférés dans ce Fonds. Cette décision découle d’une orientation gouvernementale visant à accroître l’efficacité de l’État et à réduire ses dépenses. On évalue que cette restructuration permettra de réaliser des économies annuelles récurrentes de 2 M$.

RECYC-QUÉBEC a été créé en 1990 dans le but de promouvoir, développer et favoriser la réduction, le réemploi, la récupération, le recyclage et la valorisation de contenants, d’emballages et de produits. On doit dire qu’on a beaucoup évolué en 20 ans. Alors qu’en 1990 les programmes de récupération commençaient à peine à se développer, la récupération fait maintenant partie des habitudes de tous les Québécois (ou presque). Au cours des 20 dernières années, RECYC-QUÉBEC a développé une foule de programmes pour promouvoir la récupération. Ces programmes n’ont pas toujours donné les résultats escomptés dans les délais voulus, mais ils ont certes permis aux québécois de faire des pas de géants.  

A-t-on besoin d’un organisme dédié?

Des pour…

Il est clair que RECYC-QUÉBEC a joué un rôle important au cours des dernières années, mais comme les programmes de récupération sont maintenant bien rodés, il y a lieu de se questionner si cette société d’État a toujours sa raison d’être. Il est possible que cette restructuration apporte effectivement une efficacité accrue. Par exemple, les données d’enfouissement sont actuellement compilées par le MDDEP alors que celles de la récupération le sont par RECYC-QUÉBEC, chacun ayant développé son propre formulaire et logiciel. Il y a là du dédoublement qui, je l’espère, disparaîtra avec ce nouveau mariage. De plus, le partage des rôles et responsabilités entre le MDDEP et RECYC-QUÉBEC n’est pas toujours clair, si bien que dans certains cas on se retourne la balle. Finalement, comme la nouvelle Politique de gestion des matières résiduelles intègre des objectifs qui rallient les changements climatiques et le développement durable, il semble qu’un regroupement au sein d’un même ministère soit une décision logique. 

…et des contre

Toutefois, bien qu’on nous assure que les programmes et activités de RECYC-QUÉBEC se poursuivront au sein du MDDEP, il y a tout même un danger que la gestion des matières résiduelles devienne un dossier parmi tant d’autres et qu’on lui accorde moins d’intérêt et de ressources. Bien que la récupération fasse partie de notre quotidien, il suffit parfois d’une baisse de garde pour retourner à de vieilles habitudes. Nous devons donc demeurer vigilants afin que ce dossier ne tombe pas aux oubliettes. N’oublions pas que malgré l’évolution du recyclage, nous enfouissons toujours autant de déchets qu’il y a 20 ans!

Monique Clément, B.Sc. DGE
Conseillère en environnement

  

La parole est à vous:  Recyc-Québec disparaît…  Pour ou contre?